Samedi 1er juillet, 20h01, train pour Berlin

20h01
C'est un compartiment à l'ancienne, rempli de jeunes. J'ai repris une gélule de stressam et deux dolipranes. Mon mal de tête ne passe pas, je ne sais pas si c'est la chaleur ou si je somatise l'appréhension du voyage. Je me suis réveillée heureuse que David soit là, pleine d'images de joie du pic-nic-despedida de la veille, mais pourtant avec la même sensation de vide qu'au lendemain de ma fête...

22h41
Arrêt au milieu d'une campagne belge. Je me dis que, finalement, le plus dur c'est de voyager à coté d'une fille qui a le même portable que le mien, alerte sms comprise.
Moment de solitude paisible alors que tout le wagon est scotché aux résultats du match France-Brésil… renouvelé quand mes compagnonnes de compartiment sms simultanément de longues phrases. Le wagon est jeune, c'est une ambiance légère de soir de fête, de départ en vacances et de très beau temps. A peine partie et déjà dans cette dynamique de rencontres : une germano-japonaise de retour d'une année erasmus en ingéneurie agro-alimentaire et une autre tombée amoureuse de Berlin l'an passé et qui, en 3 jours, a sauté le pas pour aller y vivre : adieux aux amis, prems sur e-bay, co-loc trouvée sur le net…

Aucun commentaire: